Ce qu’un DJ ne doit pas faire
La fumée dans une soirée dansante
L’utilisation d’une machine à brouillard est appréciable en soirée. Cet appareil diffuse une brume légère selon les modèles et les liquides utilisés. L’avantage premier de la diffusion de fumée c’est qu’elle permet de faire apparaître les faisceaux lumineux projetés par les éclairages (lyres dynamiques, lasers et autres jeux de lumières). Cependant, l’utilisation de la machine à fumée doit se faire avec la plus grande modération. La machine à fumée c’est un gros plus mais il ne faut pas en abuser au risque de ne rien apercevoir non plus sur les photos réalisées.
Ne pas diffuser de la musique qu’il est le seul à connaitre
Un DJ n’est pas là pour diffuser ses convictions musicales où les musiques qu’il est le seul à apprécier ou même à connaitre. Le rôle d’un Disc-Jockey est de lever les yeux et de retirer le nez de ses platines. Il doit être capable de s’adapter à la piste de danse sans avoir à imposer son style musical. Il est important de disposer d’un large répertoire de musiques populaires et qui font danser. Attention, j’ai écrit « populaires », je n’ai pas écrit « ringardes ».
Ne pas chanter par-dessus la musique et ne pas abuser du micro
Un DJ ne doit en aucun cas chanter par-dessus la musique. En fait, c’est juste qu’il n’est pas là pour ça ! Si les organisateurs de l’événement avaient voulu faire appel aux services d’une personne capable de pousser la chansonnette, ils auraient directement contactés un chanteur afin qu’il vienne accompagner de ses danseuses, des chœurs et de son orchestre.
Ne pas choisir à la place des mariés les musiques qui accompagnent l’arrivée du dessert ou leur entrée dans la salle
Bien que le rôle du deejay soit d’orienter le couple vers des titres efficaces qui contribueront à la bonne ambiance de la soirée, il ne doit en aucun cas imposer les musiques diffusées pour l’entrée en salle ou la présentation du dessert des mariés sous prétexte qu’il fait toujours comme ça. Encore une fois, il n’est pas là pour diffuser ses préférences musicales ! Non, il n’y a pas de musique obligatoire pour l’entrée en salle. Le couple ne doit pas non plus être contraint de choisir entre un titre phare de la discographie de Jean-Michel Jarre ou la célèbre musique Happy de Pharrell Williams. Oui, le choix de ces musiques revient aux mariés !
Ne pas mettre la musique trop forte durant le repas
A table, les invités doivent pouvoir échanger entre eux. Il n’y a rien de plus désagréable que de ne pas s’entendre parler. Les musiques diffusées doivent être calmes et faibles en basse afin de créer une atmosphère musicale en harmonie avec le thème de l’événement dans la continuité de l’apéritif. On juge que le volume de la musique est bien assez élevé lors de la soirée dansante donc autant qu’il reste faible au cours du repas et ainsi éviter de fatiguer trop rapidement les oreilles des invités présents. C’est l’occasion de diffuser les morceaux que les organisateurs apprécient d’écouter mais qui ne se dansent pas.
Ne pas préciser au traiteur la durée des animations organisées entre les plats
L’animateur d’une soirée se doit de respecter le travail du traiteur. Il y a un moment pour faire la fête, se divertir, danser… et il y en a un autre pour manger en passant un peu de temps à table. Cela demande une certaine flexibilité surtout lorsque les animations organisées par le DJ ou les invités sont nombreuses. Parce qu’on souhaite tous que la viande soit servie chaude mais aussi que le buffet des desserts n’arrive pas à 3h du matin, il est nécessaire que le Disc-Jockey se coordonne avec les cuisines avant même le démarrage de la soirée.
Ne pas dire « oui » à toutes les idées de musiques demandées par les invités.
Certes, le DJ doit rester accessible et satisfaire sa piste de danse. Cependant, il y a certaines demandes des invités qu’il est préférable d’écarter au risque de voir la piste se vider brutalement. Il ne faut pas se sentir obliger de répondre favorablement à toutes les requêtes faites par les convives. Certaines demandes ne sont peut-être pas adaptées à l’instant. Si un invité réclame du Dubstep derrière l’ouverture du bal, on sait d’avance qu’il y a peu de chance que ça fonctionne. On sait aussi que si on accepte la requête musicale d’un danseur, il risque de réclamer une seconde musique, puis une troisième jusqu’à proposer de raccorder son smartphone à la sono. Il est donc important de ne pas se laisser envahir.